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Etoile Rouge de Bamako
Ce que nous sommes est là où nous étions.
Emeutes à Bamako !

Mais où s'arrêtera la folie des hommes ? Depuis hier soir, Bamako est le théâtre de graves émeutes et d'actes insurrectionnels tels que la capitale du Mali n'en avait pas connu depuis la dictature. Si le marasme économique et l'insatisfaction sociale et politique sont indéniablement des carburants qui ont contribué à envenimer la violence, c'est bel et bien l'annonce de la défaite de l'Etoile Rouge de Bamako face au rival régional Ziguinchor qui a mis le feu aux poudres.

En effet, à l'Ipip' Agora, les hommes du coach SHB ont été laminés pour la quatrième saison consécutive. Battus 10 à 0, dominés tactiquement et incapables de réagir, les canards bamakois n'ont jamais semblé capables de s'imposer.

Raisons d'une défaite attendue :
- Un stade entièrement acquis à la cause des Sénégalais. En effet, contrairement aux années précédentes, le staff de l'Etoile Rouge n'avait rien organisé pour les supporters souhaitant faire le déplacement. Résultat, seule une petite vingtaine de supporters Maliens étaient dans le stade, bien trop peu pour peser face à des locaux dont une bonne partie semblait par ailleurs ivre.
- Un effectif pas à la hauteur. Pour la seconde fois de la saison, en seulement trois matchs, les canards bamakois n'alignaient pas leurs deux meilleurs bloqueurs, Acacio "Hac" Dai et Marco Bosbach. Ils manquent indéniablement à une défense bamakoise qui souffre cruellement cette saison, encaissant plus de 10 points par match en moyenne.
- Des tactiques vieillissantes. Le contraste était frappant entre une équipe de Ziguinchor qui prenait tous les risques lors de sa première attaque, avec un bel assist à la 12ème phase, et une équipe Malienne qui répondait avec un Love Train, train qui parviendra certes à la gare mais Kravchenko échouant par deux fois dans ses tentatives de tir, à quoi bon ? Le carnet de jeu Malien semble vieillissant et ne surprend plus personne.

Faut il brûler aujourd'hui ce que l'on a adoré hier ? Une partie de la population de la capitale Malienne a semblé vouloir répondre par l'affirmative. A l'annonce du résultat sur les ondes de la radio, des attroupements spontanés se sont formés dans les rues, principalement dans les quartiers au sud du Niger, pour exprimer leur colère. Ces attroupements se regroupèrent peu à peu avant de muer en colonnes insurrectionnelles traversant les ponts vers le nord de la ville aux environs de 23 heures. Près de 15000 personnes se dirigaient vers le palais présidentiel, brûlant au passage le centre culturel français, quelques commerces qui refusaient d'approvionner les manifestants en alcool, ainsi que de nombreux véhicules.

La foule décida cependant de changer de but lorsqu'elle fût en vue des forces de sécurité qui avaient pris position autour des bâtiments officiels. Les jeunes bamakois en colère décidèrent alors de poursuivre en direction du quartier de l'hippodrome, vers le Stade des Martyrs et les installations de l'Etoile Rouge de Bamak aux cris de "Sissoko au poteau ! SHB fusillé !". Les autorités semblant uniquement préoccupées par la protection des bâtiments officiels, le chaos et les exactions les plus diverses se répandaient dans la ville comme une coulée de lave incandescente.

Heureusement pour le club, l'Etoile Rouge dispose d'un service de sécurité privé d'une rare efficacité. Equipés de fusil à munitions en caoutchouc et de matraques électriques, ils repoussèrent avec efficacité une foule hostile, bien aidés par un Jean-Jean Tapo s'égosillant au mégaphone en promettant une réduction de sexe en poussière à toute personne qui oserait franchir les grilles par la force. On ne sait quel argument fût le plus décisif, mais les manifestants reculèrent. Notons cependant que divers rapports semblent indiquer une utilisation abusive de la force par les services de sécurité de l'Etoile Rouge.

Ceci fût démenti par le responsable de la sécurité, Mihails Bondarevs, joint brièvement au téléphone. Il confirma également que les joueurs et les membres du staff qui étaient en déplacement en Casamance étaient encore bloqués à la frontière par mesure de sécurité.

La nuit avançant, les manifestants commencèrent à se disperser en petits groupes mobiles, semant terreur et destruction partout dans la ville. Après une légère accalmie pendant l'après-midi, Bamako s'apprête à vivre ce soir une deuxième nuit insurrectionnelle...

Lobi Tangara
Lundi 17 Octobre 2005, 20:21. Rubrique "News".


Commentaires :

  Zoran
17-10-05
à 21:34

Compte-tenu des troubles qui secouent la capitale malienne, nous allons transmettre une demande officielle à la fédération afin que la rencontre Etoile Rouge - Dei In Machina qui s'annonce, se joue à Rome dans une ambiance sereine.



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