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Etoile Rouge de Bamako
Ce que nous sommes est là où nous étions.
Soupe de langues à Samarkand

Quatrième match de la saison pour les canards bamakois, et quatrième déplacement. Quelle est donc la mystérieuse raison qui conduit le staff de l'Etoile Rouge à éviter Bamako? Peur d'être ridicule en période de rodage devant un public bon enfant mais amateur de spectacle? Maraboutage du stade que Jean-Jean Tapo n'aurait pas encore été en mesure d'enlever? L'on se perd en conjectures et c'est ainsi que nous retrouvons l'Etoile Rouge de Bamako, loin des médias et des fans, face aux divisions des Panzers, riante équipe de Samarkand et fierté de l'Ouzbékistan. Rejoignons le Nitro Stadium et ses 10000 spectateurs surexcités...

Samarkand, Ouzbékistan

1/4 Rottenberg reste sur place et passe à Roller qui s'avance sur la droite pendant que leurs coéquipiers trottinent sur la gauche. Abu, Mann et Bondarevs semblent décidés à défendre haut. Impressionné par tant de vigueur athlétique, Roller se débarrasse de la balle en faveur de Rottenberg peu avant d'atteindre la moitié du terrain et s'allonge sur le terrain, semblant vouloir faire un somme?!? Pendant ce temps Rottenberg passe à son voisin(zin) de chambrée Dyachok qui effectue une percée impressionnante dans les lignes bamakoises. Mais Dyachok est contenu sur le côté du terrain par la défense malienne et il tente de faire une passe courte vers Amato, mieux placé pour un tir. C'était sans compter sur un Okike en grande forme qui intercepte la balle sans coup férir. Mais Okike a reçu des consignes strictes: il doit défendre! Et tout le monde le sait, quand on a la balle c'est qu'on attaque! C'est donc désireux de bien faire mais avec une bien mauvaise inspiration qu'il se débarrasse de la balle en direction des buts ouzbèques devant lesquels Rottenberg récupère une balle qu'il ne pensait plus revoir. Il tente alors de trouver Amato qui est toujours l'ouzbèque le mieux placé pour marquer mais encore une fois Okike montre ses talents d'intercepteur avant de relancer sur le dingo des hauts plateaux, l'inimitable Ingo Mann. Mann, couvert de sang suite à la sauvage agression de Masi, tente un tir lointain dans un effort sublime mais Rottenberg n'a aucun mal à intercepter le tir de l'argentin. Amato s'étant entre-temps fait intercepté avec vigueur par Ogweno, Rottenberg tente de relancer sur Masi. Mais les canards bamakois ne laissent rien passer en ce début de match et c'est le vétéran Abu qui intercepte la passe. Il tente de relancer sur Mann qui est arrivé à hauteur de Rottenberg, mais la passe du ghanéen est imprécise et s'écrase sur le sol. Bien décidé à faire payer à quelqu'un les coups qu'il a reçu, Mann va alors se désintéresser de la balle et se concentrer sur les coups qu'il inflige à Rottenberg. Plus rien à signaler en cette fin de quart temps, si ce n'est que Roller sort de son sommeil sans que l'on sache vraiment pourquoi. Samarkand Panzers 0 Etoile Rouge de Bamako 0

2/4 Les canards bamakois font preuve de solidarité et s'élancent groupés autour de Walcha vers le but des Panzers qui ont pour consigne de les attendre dans leur camp. Dyachok, premier défenseur, rate son plaquage et Walcha se retrouve face à Amato avant que la défense ouzbèque n'ait pu réagir. Le buteur éthiopien de Bamako n'en demandait pas temps: soutenu par ses coéquipiers et sans aucune opposition directe, il s'applique pour crucifier Amato d'un tir splendide. Le public du stade est furieux de voir son équipe aussi passive et quelques lazzis fusent en direction du banc ouzbèque. Samarkand Panzer 0 Etoile Rouge de Bamako 5

3/4 Les Panzers, qui débutent dans la ligue open, semblent avoir un registre offensif encore balbutiant puisqu'ils semblent reproduire leur première attaque. Mais le public est fasciné par la réaction des canards bamakois. En effet, ces derniers semblent appliquer en défense l'attaque en force qui leur a permis de marquer au quart temps précédent! C'est un bloc bamakois de 5 joueurs qui semblent soudés les uns aux autres qui approche du milieu du terrain! Roller n'en a cure, c'est l'heure de la sieste pour le joueur qui souffre de narcolepsie et il renvoie nonchalamment la balle vers Rottenberg. Mais il ne s'est pas assez appliqué et sa passe est trop courte. Rottenberg s'avance, récupère la balle en jetant un regard noir à Roller assoupi et relance sur Dyachok pendant que Abu inflige une sévère leçon à Masi. Comme lors de la première attaque, Dyachok tente de trouver Amato mais sa passe est interceptée par Ogweno qui relance sur un Bondarevs qui semble hors de forme au milieu du terrain. La suite du quart temps sera l'occasion d'admirer les qualités d'esquive d'Amato qui jouera littéralement avec Ogweno, Walcha et Okike. Mais les Panzers ne trouveront pas les ressources nécessaires pour venir inquiéter Bondarevs bien planté sur ses jambes au milieu du terrain et le score ne bougera plus. Samarkand Panzer 0 Etoile Rouge de Bamako 5

4/4 L'Etoile Rouge de Bamako déroule ses gammes et ses joueurs s'élancent groupés et confiants en direction des lignes ouzbèques où les attendent, groupés près de leurs buts, des ouzbèques bien décidés à éviter l'affrontement physique. Walcha arrive donc en position de tir sans être inquiété mais c'est dans une forêt de bras qu'il doit viser le but. Cette fois la défense des Panzers fonctionne et Rottenberg récupère la balle. Le reste du quart temps sera une mêlée générale devant les buts ouzbèques pendant laquelle les canards bamakois auront souvent la balle mais ne réussiront pas à se mettre en position de tir malgré une supériorité numérique. Samarkand Panzer 0 Etoile Rouge de Bamako 5

Une victoire relativement facile pour des canards bamakois qui n'ont pas forcé leur talent tactiquement. Elle fera du bien au club qui avait été secoué après la sévère défaite encaissée à Hambourg. Les bamakois remontent à la 7ème place, mais seulement à 1 point du troisième: la montée reste envisageable, mais il faudra pour cela affronter des adversaires autrement plus coriaces, au risque de retomber dans le ventre mou du championnat. On notera la bonne prestation de Patrick Abu qui indéniablement apporte beaucoup d'impact physique à des canards bamakois jugés bien frêles au début de la saison. Mais cette arrivée a peut-être perturbé le solide Mihails Bondarevs qui a été étrangement absent aujourd'hui. On notera enfin que, pour la première fois depuis leur arrivée chez les pros, le staff des canards bamakois n'a émis aucune réclamation. Selon nos informations des rumeurs auraient circulé avant le match, faisant état de possibles sanctions financières de la fédération. Le staff bamakois n'a pas souhaité commenter ces informations, renvoyant les curieux au cabinet O.J.Simpson & Co (New York). Et la "soupe de langues" du titre me direz vous? Posez la question au président Sissoko qui est reparti guilleret (mais fatigué) d'un séjour qu'il juge "enrichissant sur le plan des rapports humains"... Quand on y songe, la vraie explication de la bonne humeur du staff de l'Etoile Rouge ne venait elle pas de là?

Samarkand Panzers 0 Etoile Rouge de Bamako 5

10000 spectateurs

Samarkand Panzers: Masi, Rottenberg, Amato, Dyachok, Fagerstroem, Roller, Galanda, Gawlowski

Etoile Rouge de Bamako: Okike, Abu, Ogweno, Walcha (5), Bondarevs, Ermias, Mann, Caiafas

Youssouf Thiam
Dimanche 26 Octobre 2003, 12:18. Rubrique "Matchs".


Commentaires :

  Métal Hurlant
26-10-03
à 14:46

Réclamation

Suite à ce match, la direction des Panzers a convoqué l'inénarrable Bernd Roller pour une entretien disciplinaire serré dont l'enjeu était une greffe dite de "choc électrique sous le testicule droit" sensée réveiller l'ailier droit non prolifique de l'attaque Ouzbèque. Celui-ci s'est cependant brillamment tiré d'affaire par un récit qui soulève pourtant certains doutes sur la validité de la victoire canardesque ! Le coach légendaire des Canards serait en effet passé le saluer dans sa chambre avant le match, laissant par mégarde pénétrer dans la chambre une petite mouche à laquelle Roller ne prêta aucune attention sur le moment. Mais depuis cet épisode, lors des entraînements, Roller s'endort systématiquement à la moitié de chaque quart-temps en murmurant "tsé....tsé .... tsé .... zzzzz'rododozzzzzzzzz". L'origine du drame ne fait aucun doute étant donné ses origines entomologiques quasi certaines, et l'on redoute la mise au point dans le laboratoire de recherches ultra-sophistiqué de Bamako d'implants génétiques pour mouches, gérant les effets cycliques de leur poison. Une réclamation a d'ores et déjà été posée auprès du corps arbitral ayant suivi le match, malheureusement restée sans suites jusqu'aujourd'hui... y a-t-il un rapport de cause à effet avec les sculpturales bamakoises qui furent aperçues sur les genoux des arbitres à la mi-temps du match ? La question est posée ! Le contentieux en cours n'altérera cependant pas, espérons-le, les relations entre les deux clubs qui ont évoqué devant la presse la possibilité d'échanges sportifs entre les deux centres de formation.

  SHB
26-10-03
à 15:29

Dis leur merde aux dealers

Je me permets d'émettre quelques doutes sur la véracité du rapport de monsieur Roller. Nous pensons plutôt que ce dernier a abusé de substances locales, à la fois sous leur forme à fumer, à boire et à manger. Visiblement monsieur Roller souffre d'hallucinations! Enfin, soyons sérieux, des mouches qui transmettent une "maladie du sommeil"? C'est de la science-fiction!

Si toutefois il s'avérait qu'une telle contamination soit arrivée, soyez assurés, amis ouzbèques, que cette dernière aurait été totalement involontaire et contre notre volonté (et à l'insu de notre plein gré).

En ce qui concerne les sculpturales bamakoises évoquées, nous ne sommes en rien responsables des agissements des fans de l'Etoile Rouge! Et au cas très improbable où une enquête révèlerait que ces personnes aient pu émarger chez les canards bamakois, je tiens à vous assurer qu'il ne pourrait s'agir que d'une erreur d'écritures.



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