Pour ce deuxième match de la saison, l'Etoile Rouge de Bamako se déplace en France pour affronter les Clones de Cherbourg. Certes il s'agit d'un duel au sommet, puisque les deux équipes partagent la première place à égalité de points et de goal-average, mais les Clones n'ont joué qu'un seul match et les observateurs pensent qu'ils auront du mal à stopper des canards bamakois désignés comme l'un des poids-lourds de cette division. Rentrons vite dans le Geonosis Stadium car dehors il pleut des cordes et les parapluies sont de sortie...

1/4 Il apparaît très vite que pour cette première attaque les Clones ont choisi d'empêcher les canards bamakois de contre-attaquer. En effet, trois cherbourgeois restent près de leurs buts alors et seulement deux d'entre eux montent à l'assaut des buts bamakois, qui plus est en ordre dispersé puisque Pavanasam tente de passer avec la balle sur la droite tandis que Tanner essaye de faire distraction sur la gauche. Inutile de préciser qu'il en aurait fallu bien plus pour troubler les solides défenseurs maliens et Pavanasam goûte à l'effet double lame: Schalen l'étourdit avec une solide gifle et Mann le plaque avec aisance. Schalen ramasse la balle et il ne se passera plus grand chose jusqu'à la fin du 1/4 temps. Mann continuera à plaquer le pauvre Pavanasam, Ketola se tenant près d'eux prêt à intervenir en cas de besoin. Tanner montrera quelques qualités d'esquiveur mais sera tout de même maîtrisé par De Oliveira. Quant aux trois derniers Clones, ils passeront le 1/4 temps immobiles sous les sifflets de leur public à attendre une contre-attaque qui ne viendra jamais. Clones de Cherbourg 0 Etoile Rouge de Bamako 0

2/4 Les Clones se sont sans doute fait souffler dans les bronches par leur coach puisqu'ils entament ce deuxième 1/4 temps remontés à bloc. En effet, alors que les bamakois embarquent pour leur légendaire love train, faisant secrètement frissonner de plaisir les spectatrices, ce ne sont pas moins de 4 cherbourgeois qui s'élancent pour les intercepter dans un choc frontal. La manoeuvre est ambitieuse car les canards bamakois sont plus réputés pour la solidité de leurs joueurs que pour leur intellect... Et ce qui devait arriver arriva, le love train bamakois percute à plein vitesse les Clones et les envoie à terre dans un choc terrible dont le bruit sera entendu jusqu'en haut des tribunes. Certes, Pavanasam et Garcia réussiront à s'extraire de la mêlée par la suite, mais il est bien trop tard pour empêcher Walcha de crucifier le goal cherbourgeois. Clones de Cherbourg 0 Etoile Rouge de Bamako 5

3/4 Les Clones réalisent qu'il leur faut mettre le paquet s'ils souhaitent garder une chance de l'emporter ou de faire match nul et ils décident, sans vergogne, de plagier le love train! On sait par expérience que ce genre de manoeuvres a le don d'énerver les canards bamakois et Arbouche et Ketola enlèvent 3 wagons au petit chenillard des Clones dès la moitié du terrain. Les buts sont encore loin et Okike placé en deuxième rideau plaque Pavanasam. C'est Tanner qui ramasse la balle mais il a à peine le temps de le réaliser avant qu'Okike ne lui coupe le souffle d'un solide plaquage et c'est finalement Pavanasam qui tente de reprendre sa course en avant. Mais Okike le plaque à nouveau.

Alors qu'on se demande combien de temps le jeune nigérian pourra contenir les deux Clones, il reçoit le renfort de De Oliveira qui plaque Tanner et permet à Okike de récupérer la balle. Okike tente de trouver Ogweno qui fait de grands gestes devant les buts des Clones mais la passe est interceptée par Garcia qui relance sur Tanner en position de tir! Mais Okike, omniprésent, intercepte et voit malheureusement voit sa relance une nouvelle fois interceptée. Garcia tente une nouvelle fois de trouver Tanner qui est juste devant le but bamakois, mais Okike l'a marqué à la culotte et intercepte la passe. Il tentera de trouver Ogweno dans un dernier effort mais Garcia s'imposera une nouvelle fois entre les deux hommes en interceptant la balle alors que la sonnerie de fin du 1/4 temps retentit. Clones de Cherbourg 0 Etoile Rouge de Bamako 5

4/4 Les Clones tentent à nouveau de se mettre à 4 pour stopper le love train bamakois alors que celui-ci est lancé à pleine vitesse. Ainsi que cela était prévisible, le bloc cherbourgeois ne résiste pas à la pression bamakoise et explose sous le choc. Cette fois-ci ce sont deux bamakois qui passent à travers les mailles du filet puisque Walcha est escorté par Ketola qui a du mal à suivre le train d'enfer imposé par son coéquipier. Walcha est à distance de tir, il ne lui reste plus qu'à tromper le goal adverse. Mais? Le goal cherbourgeois n'est pas dans ses buts mais à la droite de ceux-ci! Son coach est furieux et lâche sur lui une impressionnante collection d'insultes. Walcha en profite et marque son deuxième but du match sans être inquiété, mettant fin au match pour le plus grand bonheur de Pavanasam qui commençait à être sérieusement marqué par les coups. Clones de Cherbourg 0 Etoile Rouge de Bamako 10

L'Etoile Rouge de Bamako confirme ses ambitions en s'imposant facilement à Cherbourg. Mais soyons honnêtes, cette jeune équipe manquait visiblement d'expérience et a payé cash ses erreurs de placement. Les canards bamakois continuent donc leur ascension vers la golden sans être inquiétés, mais si la route vers la division supérieure est droite, la pente est forte, et il leur faudra affronter des adversaires d'un niveau plus élevé pour convaincre. La montée sera à ce prix ou ne sera pas. Signalons enfin que cela était le dernier match de Benjamin Ogweno avec les canards bamakois et qu'il a montré une profonde émotion après le match en allant saluer les quelques supporters maliens habitant dans la région qui étaient venu encourager leurs compatriotes.

Clones de Cherbourg 0 Etoile Rouge de Bamako 10

10000 spectateurs
Intérêt 1575

Clones de Cherbourg: White, Pavanasam, Garcia, Zhenxian, West, Tanner, Kimbondja, Kristiansson

Etoile Rouge de Bamako: Walcha (10), Ketola, De Oliveira, Okike, Arbouche, Mann, Schalen, Ogweno