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Etoile Rouge de Bamako
Ce que nous sommes est là où nous étions.
Nouvelles du centre de formation

Tout club ambitieux se doit d'avoir un centre de formation performant et l'Etoile Rouge de Bamako ne fait pas exception à la règle. Les places y sont chères, à la fois pour le candidat (car les places sont limitées) et pour le club (qui doit souvent verser une indemnité substantielle). De plus, il ne suffit pas d'entrer dans la place pour s'assurer un avenir doré, l'apprenti ultraballeur devrait faire ses preuves chaque jour sous peine d'être renvoyé à ses études de CAP BTP et/ou coiffure.

C'est ainsi que deux aspirants bamakois ont été renvoyés cette semaine pour avoir refusé de se rendre à un entraînement de natation. Le singapourien Alphonsus Pang (19 ans, 1m90) et l'australien Allan Rogers (19 ans, 1m77) ont aussitôt vu leur contrat résilié par le club. C'est d'autant plus dommage que les deux jeunes hommes étaient sur le point de signer leur premier contrat pro dans les semaines qui viennent.

Heureusement, si les uns s'en vont, les autres arrivent. Le centre de formation bamakois a ainsi pu noter ces dernières semaines les arrivées du zimbabwéen Israel Mugeyi (17 ans, 2m06), de l'indien Ramesh Dora (17 ans, 2m30) et du béninois Jean Tchoniogo (18 ans, 1m89) qui s'est vu offrir une seconde chance après un échec cuisant chez nos voisins de Ziguinchor.

Ils espèrent tous suivre les traces de Tero Pykalisto et Sami Selim qui devraient être les premiers joueurs formés à l'Etoile Rouge à accèder au statut envié de professionnel. On évoque en effet avec de plus en plus d'insistance une signature d'ici la fin de la saison pour ces deux jeunes joueurs.

Lobi Tangara
Vendredi 27 Février 2004, 06:42. Rubrique "News".


Commentaires :

  MoaNho
27-02-04
à 11:29

NON !

Je proteste énergiquement contre de tels propos.

Je connais personnellement l’entraîneur Möa et je sais que son beau-frère est titulaire d’un CAP de couvreur. Sa belle sœur, quant à elle, détient un CAP de coiffure avec option mèches. Möa, lui-même, a échoué de peu lors de l’examen du CAP de peintre. Quand on connaît la difficulté de cet examen on ne peut que saluer la performance !

Je ne comprends donc pas les termes : « sous peine d'être renvoyé à ses études de CAP BTP et/ou coiffure. » S’il s’agit d’une punition, je m’insurge. Le camarade Yargo (joint au téléphone dés ce matin) se joint à moi pour cette vive protestation.

 

Un supporter des Möa-Soneuz-Bateuz.


  SHB
27-02-04
à 12:08

Re: NON !

Monsieur, je comprends et je partage votre émotion. Soyez assurés que nous avons le plus profond respect pour les métiers du bâtiment et/ou de la coiffure et que la formule qui vous a choqué n'était que l'expression maladroite de l'admiration que nous vouons tous à ces métiers au sein de la rédaction. Je connais d'ailleurs personnellement une personne qui travaille dans les travaux publics et il y a dans ma propre famille des personnes qui n'hésitent pas à se faire couper les cheveux, c'est vous dire si tout ceci n'est qu'un vaste malentendu. En conséquence de quoi je vous serais vraiment très (mais alors très très) reconnaissant de ne pas attirer l'attention du dénommé Yargo sur le présent site afin de préserver la tranquillité et la santé mentale de la rédaction. Merci à vous.

  MoaNho
27-02-04
à 12:37

Soit !

Je vous remercie de votre prompte réponse. Je vous remercie également d’avoir clarifié la situation. Je n’avais pas, il est vrai, envisagé la chose sous l’angle de l’aveuglement admiratif pour ces formations. Je comprends également fort bien que vous ne vouliez pas que le Sieur Yargo soit mis au courrant de la chose. Dans ma grande mansuétude, je consens à répondre favorablement à votre demande. Nonobstant, je vous rappelle que les moteurs de recherches actuels sont des plus performant. Il me paraît improbable qu’un site sur lequel figurerait le nom de « Yargo » resterait longtemps dans l’ombre. En effet, vous n’êtes pas sans savoir que le mot Yargo a des significations multiples et ce dans pratiquement toutes les langues (il me semble que seul le Mandarin Oriental n’inclut pas dans son vocabulaire le mot Yargo. Mais je me suis laissé dire que la raison était uniquement politique). Ne dit on pas : « J’ai un gros Yargo qui flotte et va sur l’eau ? » Mais également : « My Yargo is rich » et aussi « Me gusto el Yargo ? » Et bien d’autres encore.



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